vendredi 11 février 2011

Aucun scandale mais un flou général

par Isabelle Grignon-Francke



Amasser des fonds pour offrir des bourses d’études au plus démunis, tout cela dans le cadre d’une marche bénéfice, immensément pédagogique. « Sur les pas de François de Laval », un projet d’envergure, trop peu clair dans l’esprit de ceux qui y participent.

D’accord je suis munie d’un esprit grandement critique, et remettre en questions tout ce que le pouvoir[1] nous propose relève du devoir de tous citoyens mais lors de la présentation de ce projet n’ai-je été qu’une tête forte parmis celles ayant des réticences à prêter foi en celui-ci.

Présenté simplement comme une campagne de financement pour obtenir un montant suffisant pour permettre à 15 jeunes de fréquenter le Petit Séminaire durant leur 5 années d’études, ce projet paraît un geste tout à fait charitable. Hors en fouillant dans la paperasse que crée une telle organisation certains chiffres frappent. Année 2010-2011, 80 % des profits seront remis à la fondation du PSQ alors qu’un faible 20% ira dans les dites bourses. Il y a de quoi avoir certaines réserves, est-ce que m'investis à trouver des fonds pour remplacer quelques vitres et peinturer les corridors ou est-ce que je m’implique dans ma communauté par une action visant à faire l’aumône d’une éducation de qualité ? Fausse représentation, désinformation et argent collecté dans des buts qui divergent de ce qui est dit…. Malheureusement à tous ceux, dont je faisais partie, qui voyaient en ces arguments un scandale faramineux et enfin un peu d’action en ce monde triste et routinier il n’en est rien. C’est l’échec dans la recherche journalistique d’une nouvelle à sensations. Laissez-moi tout de même expliquer aux septiques en quoi le projet est sensé, ou du moins comment l’esprit influent de Normand Boily m’a convaincu à un point tel que je prend désormais son parti.

Le projet s’étale sur 5 ans et ce n’est qu’en regardant sur l’ensemble de cette période que les chiffres ont du sens.


Commençons par la part versée à la restauration de l’école. Le Petit Séminaire est une institution. De M. De Laval à aujourd’hui son rôle est plus que dans les livres scolaires, n’ayant désormais aucun rôle religieux tels que les baptêmes et mariages. elle se doit d’apporter quelque chose à la communauté. C’est par le billet de l’ouverture au grand public de son établissement que cette mission peut être accomplie. Hors, comment prêter gymnases, piscine et salles de conférence si ils sont dans un piteux état ou encore inexistants ? Il est totalement normale de vouloir financer des projets tels une salle multimédia, une piscine et autres. D’ailleurs, ne se plain-t-on pas du faible budget du PSQ ? Enfin, un investissement qui changera la qualité de vie réelle des élèves.



Pour ce qui est du graphique présenté ci-haut. L’évolution de l’argent versé aux bouses au court des 5 ans augmente de 20 % par année. La première année, il s’agit de payer les études d’un premier groupe d’étudiants par ce 20 %, la deuxième année, d’autres étudiants font leur entrée au secondaire donc l’argent versé aux bourses doit couvrir les frais de scolarité pour le double d’élèves, d’où 40 % soit le double du montant initial. L’argent versé aux bourses est donc supérieur puisque le nombre d’élèves dont la scolarité est payée l’est aussi.
En conclusion, toute institution privée a droit à un minimum de publicité, telle la marche en crée, mais l’activité a un but tout autre. Un but ? Soyons conscients de financer 2 choses, liées fortement et dépendantes intérieurement l’une de l’autre. Accueillir de nouveaux élèves signifie également de leur offrir une qualité de vie dans une école offrant des services de qualité. Finalement, cette cause n’avait rien de scandaleux, chose positive pour l’image de l’école au grand dépendant de mon envie journalistique de la quête d’un scandale.

1- Dans le cas actuel, le corps enseignant et administratif du Petit Séminaire

3 commentaires:

  1. Bravo pour l'éclaircissement.
    Continuez vos articles, c'est formidable.

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  2. ok la de la belle gensivite la car elle ne se voyeria pa la ba la ok la remerciement la de la lui relliquie la ok la la bas la Malheureusement à tous ceux, dont je faisais partie, qui voyaient en ces arguments un scandale faramineux et enfin un peu d’action en ce monde triste et routinier il n’en est rien. C’est l’échec dans la recherche journalistique d’une nouvelle à sensations. Laissez-moi tout de même expliquer aux septiques en quoi le projet est sensé, ou du moins comment l’esprit influent de Normand Boily m’a convaincu à un point tel que je prend désormais son parti.

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  3. Stéphane Gsell
    www.algerie-ancienne.com/livres/gsell/gsell.htmHISTOIRE ANCIENNE DE L’AFRIQUE DU NORD EN 8 TOMES. LES MONUMENTS ANTIQUES DE L'ALGÉRIE EN 2 TOMES ... sous le titre : L'action des Romains en Afrique, dans L'Algérie ...
    une bonne formu ga bu ga rite la

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