dimanche 17 avril 2011

Les propositions Legault

par Benoît Genest

La Coalition pour l’avenir du Québec a publié, lundi au matin, sa plateforme pour l’éducation. Augmentation du salaire des enseignants, abolition des commissions scolaires, toutes de nouvelles mesures qui semblent révolutionnaires, mais qui sont accueillies plutôt froidement.

Tout d’abord, quand vous entendez abolition des commissions scolaires, vous n’avez pas une impression de déjà vu? Eh oui, c’est l’ADQ qui avait lancé cette idée en 2006, et qui l’avait reprise dans les années suivantes. Et on parlait alors de déjà vu, c’est dire!

Abolir les 69 commissions scolaires du Québec, mais les remplacer par 39 “agences régionales”. Et que feraient ces agences? C’est plutôt sombre, mais ce qui est sûr, c’est qu’elles devraient donner plus d’autonomie aux écoles. Privatisons-les tant qu’à y être!

Valoriser la profession, c’est un autre des aspects de la plateforme Legault. Et comment valoriser les enseignants? En augmentant leurs salaires de 20%, en leur donnant plus d’autonomie et ... en leur enlevant la sécurité d’emploi et en les évaluant deux fois par année! «... Il n'y a rien de plus important qu'un enseignant motivé et compétent, d’après M. Legault. Un enseignant qui n'atteindrait pas les résultats attendus se ferait proposer des stages de mentorat. Et si rien ne change, il serait congédié.»

Ce n’est pas du retour en arrière ça? Retour en arrière pour les professeurs, qui se retrouveraient comme des élèves sur les bancs d’école, évalués par le système, et retour en arrière pour les syndicats, qui n’auraient plus leur raison d’être.

Mais, les augmentations de salaire, qui s’élèveraient à 950 millions, comment les payerai-on? Premièrement, en allant chercher 600 millions de dollars à Hydro-Québec, obtenus par le dégel des tarifs d’électricité et par la réduction des coûts d’opération. Un autre 280 millions seraient obtenus en diminuant la taille des commissions scolaires. Le reste viendrait du gel des subventions aux écoles privées.

Dernier coup de couteau de MM. Legault et Sirois, il faut couper les subventions aux écoles privées. D’après eux, elles n’accueillent pas assez d’élèves en difficulté, et en laissent donc trop au système public. Et si ces élèves plus performants qui sont actuellement au privé allaient au public, quel serait le résultat? Des élèves en difficulté, toujours en difficulté, et des élèves performants qui le seraient un peu moins. Est-ce donc la solution?

Les réactions ne se sont vraiment pas fait attendre, elles ont fusé de partout. La Fédération des commissions scolaires, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) qui représente des enseignants et la Fédération des comités de parents ont d'une même voix critiqué les propositions. D’après eux, notre système a beau ne pas être parfait, le réformer ne l’améliorerait sûrement pas. Et ce sont les étudiants qui en subiraient la note. Le président de la CSQ juge que les enseignants en ont «raz le bol des politiciens qui veulent se faire un nom en réformant l'éducation».

Le seul appui de M. Legault, c’est la présidente de la Fédération québécoise des directeurs d'établissements d'enseignement, Chantal Longpré, qui dit agir pour «faire avancer le monde de l'éducation».

Bref, des déclarations qui ont fait des remous, mais qui n’ont absolument rien de nouveau ou d’innovateur. Pourtant, elles semblent rallier la croyance populaire avec tous ses préjugés et ses clichés. Rien pour changer l’avenir du Québec.

La Boussole Électorale

par Christophe Turcotte-Richard

Le 26 mars dernier, Radio-Canada a annoncé le lancement d'un nouvel outil pour les élections fédérales de 2011 : La Boussole Électorale. Créé en 2006 dans une université d'Amsterdam, cet outil avait déjà fait ses preuves. Vous en avez sûrement déjà entendu parler ? Entendu parler de l'étonnement que peut vous provoquer votre résultat, du fait que c'était l'outil par excellence pour les indéçis lors des éléctions. Mais est-ce l'outil par excellence ? 
 
Commençons par parler de son fonctionnement. Premièrement, ill faut se rendre à ce lien : http://elections.radio-canada.ca/elections/federales2011/boussole-electorale/index.shtml . Une page vous demandant quelques informations tel votre région et votre âge apparaitra. Ensuite, s'en suivra une série de 30 questions sur divers éléments de la politique canadienne : l'économie, les réforme parlementaires, l'environnement, le québec, la guerre en afghanistan, la privatisation des compagnies etc. Après avoir répondu à ces questions, vous devrez donner divers pointages aux chefs de partis. Elle vous sortira une réponse et vous positionnnant sur un tableau avec deux axes : la gauche/droite politique et la gauche/droite sociale. Elle vous montrera aussi le pointage que vous avez donné aux différents chefs. Évidemment, le bloc est éliminé des choix si vous êtes hors Québec. 
 
Vous pouvez aussi essayer de tester la boussole en répondant un peu n'importe quoi, mais comme l'a dit François Cormier, «La boussole essaie toujours d'équilibrer les choses. Si vous marquez ''Fortement en désaccord'' à chaque réponse, elle vous mettra au centre, et le parti le plus au centre, c'est le parti libéral.» Ce qui prouve que la machine peut avoir certaines failles. Mais si vous répondez correctement à chacunes des question, le résultat sortit sera le bon. Peut-être vous étonnera-t-il. Et si vous êtes du genre à y retourner plusieurs fois, faites gaffe, car ils y ont plaçé un système de protection, pour assurer la vérité des resultats sortits. Mais à mon avis, ils ne devraient pas sortir de statistiques à partir de cet application, car malgré leur système de protection, une personne peut y aller de nombreuses fois, et certains peuvent aussi répondre n'importe quoi. Mais les créateurs de la boussole peuvent voir des enjeux qui tiennent à coeur les résidents des différentes provinces d'après leurs réponses aux questions posés. Serait-ce un nouvel outil qu'utiliseraient les partis politiques pour déterminer les enjeux qui tiennent à coeur les électeurs ? Le futur nous en dira plus. 

 
Mais même si on y répond correctement, la boussole peut éprouver certaines failles, par exemple : Lors du questionnaire, nous avons répondu que le Québec ne devrait jamais être un état, que la culture devrait être gêrée par le gouvernement fédéral, mais dans tout ce qui touchait les autres aspects, nous avons eu des réponses égales, ils nous mettrons avec le bloc. Il font une sorte de moyenne d'après nos réponse pour nous positionner. Ce qui ne signifie pas que vous allez voter pour ce parti. Mais la boussole vous le recommande. 
Est-ce que la boussole est l'avenir de la politiques ? Tout ce que je sais, c'est que cet outil révolutionnaire aidera ceux qui se perdent dans la politique à se retrouver dans un parti à l'aide de cet outil. Je vous conseille fortement de l'essayer.

Bertrand Cantat ne sera pas accepté en sol canadien.

par David Bourgault

Ex-Chanteur rock du groupe Noir Désir, accusé de l'homicide involontaire de Marie Trintignant, alors qu'il était drogué. Libéré après quatre ans de prison, à la moitié de sa peine, de 8 ans.


Il est invité par le Théâtre du Nouveau Monde (TNM) pour écrire la musique et chanter dans une pièce du metteur en scène Wajdi Mouawad, qui est fort réputé dans le monde. Seulement, la loi canadienne dit que toute personne accusée à l'étranger d'un crime punissable au Canada doit attendre 10 ans après la fin de sa peine avant de demander un permis de séjour. Or, Cantat vient tout juste de sortir du pénitencier. Un statut spécial pour l'artiste?

Le père de Marie Trintignant, Jean-Louis Trintignant annonce dès lors qu'il ne participera pas au Festival d'Avignon, ou devais être présentée la pièce, « Refusant d'être programmé dans une manifestation où se produit également l'homme qui à tué sa fille [...]» comme l'a indiqué Olivier Gluzman, son agent. Au Québec Josée Verner affirme que le parti Conservateur n'accorderait pas de permis de séjour à Cantat avant 2017, comme le précise la loi. Au provincial, Gérard Deltell déclare qu'il n'est pas le bienvenu en territoire québecois.

La directrice artistique du TNM a finalement déclaré dans un cours point de presse que Cantat ne ferait plus partie de la distribution, une décision prise conjointement avec Wajdi Mouawad.

Operation : Payback pour Sony

par David Bourgault

Le groupe Anonymous a déclaré le 4 avril une attaque similaire à Operation : Payback, appelée #opsony, contre le PlayStation Network de Sony, après que la compagnie niponne aie entamé des procédures judiciaire contre le hacker GeoHot, qui avait dévoilé par le biais de son compte YouTube un technique pour contourner les systèmes de sécurité de la PS3.

La nouvelle à été transmise via le site AnonNews.org ;

En réaction au dévoilement des méthodes de “jailbreaking”, Sony à demandé la justice américaine l’accès aux adresses IP des internautes ayant accédé au site de George Hotz, et l’identité réelle de ceux ayant consulté le vidéo sur YouTube. La permission leur à été accordé par le tribunal de San Fransisco, qui a aussi commandée la mise en citation de BlueHost, une filiale de Google, qui hébergeait le site du pirate informatique.

Étrangement, Sony à révélé par son fil Twitter la clé du jailbreak, permettant de contourner la sécurité de la PS3, à 70,000 internautes.

Le groupe Anonymous c’est récemment excusé auprès des utilisateur du PSN (PlayStation Network), qui aurait souffert des cyberattaques contre Sony. Ils projetent trouver d’autre technique pour s’attaquer à la compagnie japonaise.

Le vidéo d’excuse de Anonymous : http://www.youtube.com/watch?v=eryqClObdO8
Le communiqué sur AnonNews.org : http://anonnews.org/index.php?p=press&a=item&i=787
We Are Anonymous

We Are Legion
We do not Forgive
We do not Forget

Le combat des chefs 2011

par Émile Ross
Comme vous le savez, le Canada est en élection. Le 2 mai prochain, les citoyens
iront aux urnes afin de décider de leur gouvernement. Vous croyez sûrement que
les médias vous ont montré les partis et les débats sous toutes leurs
coutures... Mais non! Voici les Élections fédérales 2011 «Version Boxe».
Le gouverneur-général, David Johnston, sʼavance au centre de lʼarène afin dʼouvrir
officiellement les hostilités.
-Bonjour mesdames et messieurs, bienvenue au combat tant attendu afin de décider
qui gouvernera notre beau pays! Dans le coin bleu, chef du Parti Conservateur,
Stephen Harper ! Dans le coin rouge maintenant, chef du Parti Libéral canadien,
Michael Igniatieff! Lʼarbitre pour ce combat sera nul autre que le chef du Nouveau
Parti Démocratique, celui qui peut faire changer le verdict de lʼadoption dʼune loi ou non,
Jack Layton! Les juges pour ce combat: Elizabeth May, chef du Parti Vert, Gilles
Duceppe, chef du Bloc Québécois et Beverley Oda, ministre de la Coopération
internationale du Canada.
Le combat commence. Igniatieff commence le combat avec une belle droite qui décoiffe
quasiment Harper. Celui-ci replace sa coiffure à lʼaide dʼun pince à épiler et frappe
Igniatieff au sourcils droit. Le libéral sʼécroule sur le tapis et reçoit un compte. Le round
débute mal.
Plus tard, au 6e round, Harper frappe son adversaire avec un solide droite au derrière
de la tête. Layton lui donne un avertissement pour outrage au combat. Duceppe note
cette faute sur sa feuille de pointage, mené 50-45 par Michael. Il regarde discrètement
la feuille de Beverley. Celle-ci, qui ne connaît rien à la boxe et qui est là tout simplement
pour voir les jolis abdominaux de son dieu, à donné un K.-O. à Harper au 1er round.
Tout cela écrit au stylo, bien entendu.
Fin du match, les partisans se lèvent d’unʼbond! Le 12e round vient de se terminer. Qui
sera le gagnant? Gagnera-t-il avec une majorité (décision unanime, dans le contexte)
des juges ou par une minorité (décision partagée, dans le contexte) ???
À suivre...

Printemps de la LNH

par Émile Ross

La saison régulière de la LNH s’est terminée hier soir sur une défaite des Stars de Dallas, qui sont maintenant éliminés. Les joueurs de Blackhawks de Chicago, eux, obtiennent le dernier billet pour le tournoi printanier. Donc, 82 matchs plus tard, 14 équipes sont éliminées. Les joueurs vont aller vider leurs casiers puis vont retourner chez eux.

Depuis le début de la saison, il y a eu beaucoup de surprises. Dans notre cour, le retour en force de Carey Price qui à mené les Habs au 6e rang de l’est. La descente aux enfers des Devils et leur homme de 100 millions de dollars à aussi fait beaucoup jaser. Plusieurs équipes ont déçu et d’autres ont été de belles surprises. Bref, 10 mois de hockey pour en arriver ici, à l’aube des séries 2011.

Toutefois, pour les 16 autres, le plaisir commence. Pour les partisans aussi. Le Québec est choyé puisque les Canadiens croisent le fer avec leurs ennemis jurés, les Bruins de Boston. Pour une 3e fois en 4 ans. La rivalité qui dure depuis des décennies à été amplifiée cette année par l’incident Chara-Paciorretty. L’ambiance y sera, ça c’est sûr.

Une autre série intéressante pourrait être la lutte Lightning-Penguins. Les Penguins essaieront de passer en 2e ronde afin de revoir Sidney sur la patinoire d’ici le mois d’octobre. Les Floridiens, eux, ont éclos cette saison avec le réveil de Steven Stamkos et de Martin St-Louis. L’arrivée de Guy Boucher derrière le banc de l’équipe a certainement aussi été un facteur important.

Dans l’ouest maintenant, les Canucks, champions de la saison régulière, attendront de pied ferme les Blackhawks, qui les ont éliminés la saison dernière en demi-finale d’association. L’équipe d’Alain Vigneault aspire aux grands honneurs et les jumeaux Sedin ne laisseront pas Jonathan Toews et son équipe les éliminer de façon hâtive.

La vraie saison commence. Bon printemps!

Les 1001 bêtises de Stephen Harper

par Félix Étienne

La campagne électorale actuelle démontre que l’électorat canadien se fiche complètement de ce que fait Stephen Harper. Ce premier ministre est selon moi le pire de l’histoire du Canada. En cinq ans de pouvoir, il n’a adopté aucune loi importante ou même fait quelque chose d’important.

Au contraire, il a fait des choses si mauvaises, qu’aucun premier ministre conservateur avant lui n’aurait pensé à faire. Exemple : il a décidé d’abolir le formulaire long obligatoire du recensement sans aucune raison, mais cela privera Statistique Canada de données importantes qui permettent par exemple de juger si il y a assez de francophones dans une région précise pour maintenir des institutions en français.

En plus, il fait payer les provinces pour agrandir les prisons existantes et il construit des méga-prisons alors que la criminalité est en baisse! Stephen Harper a également prorogé deux fois le Parlement et il ment devant le Parlement et la population. Si le Canada a bien réussi à se sortir de la crise économique, c’est parce que le système bancaire canadien était réglementé, d’ailleurs Stephen Harper était contre cette réglementation parce qu’il la trouvait trop sévère.

À l’international, le Canada a perdu son siège au Conseil de sécurité de l’ONU et il n’est plus le pays que tout le monde appréciait. Stephen Harper coupe également les subventions aux organismes d’aide humanitaire, se fiche de la démocratie et prend une position beaucoup trop pro-israélienne, même les États-Unis n’étaient pas aussi pro-israéliens.  

Il a aussi tenté d’abolir le registre des armes à feu au nom des libertés individuelles et pour contenter son électorat de l’Ouest.  Il dit qu’il veut réduire le déficit, mais il dépense 30 milliards $ pour acheter 65 avions de chasse F-35 au lieu de tout simplement renouveler l’entretien des CF-18 actuels et il fait des dépenses énormes dans la défense, alors que le Canada est un pays de paix.  Après toutes ces idioties, je me demande pourquoi tant de gens continuent de voter pour le Parti conservateur.

L’interdiction de la burqa en France

par Félix Ginoux

La loi qui vise à interdire le port de le niqab en public est en vigueur en France. Cette loi a fait, bien sûr, réagir beaucoup, principalement la communauté islamique de France qui se dit marginalisée par cette loi. Cette communauté devrait selon moi commencer à se rendre compte que la France est un pays laïc et que ce n’est pas cette loi qui les empêchent de pratiquer leur religion mais qu’il ne faut pas qui le montrer en public.

Et puis cette loi ne vise pas tout les islamiques seulement ceux qui portent le niqab. Mais, il y a aussi un enjeu électoral puisque dans 1 an les élections présidentielles vont avoir lieu. On peut supposer que par cette loi, M. Sarkosy veut attirer des électeurs du FN, un parti d'extrême droite fortement islamophobe. Vu que le parti FN compte de plus en plus d’électeurs, ce serait un gros plus pour le présidents français qui est en baisse dans les sondages. Mais, quelles sont les conséquences de cette loi pour celles qui porteront le niqab elles recevront une amende de 150 euros (250$). Et pour les maris qui obligeront leurs femmes à porter la burqua les conséquences seront 1 ans de prison est 43 000 euros d’amende.

Mais, les forces de l’ordre françaises vont avoir de la difficulté de faire respecter cette loi car selon les syndicats de police, ils auraient peur des représailles que pourraient causer l’application de cette loi. Cette loi va t-elle être acceptée par la communauté islamique ou va-t-elle se révolter contre cette loi. Il est clair que le gouvernement français s’expose à une réaction émotive de la part de communauté islamique française. Il existe de nombreux précédents comme en juillet 2010. Suite à la mort d’un braqueur, il eu des représailles contre les policiers mais aussi de nombreuses voitures brûlées et des magasins saccagés.

Côte d’Ivoire : Le bilan de Laurent Gbagbo

par Félix Ginoux

C’est la fin du régime de Laurent Gbagbo qui aura duré 11 ans. Voici une légère biographie de
son régime de terreur.

Quand Laurent Gbagbo prend le pouvoir le 27 octobre 2000, on retrouve dans la commune de Youpougon, une cinquantaine de corps criblés de balles sûrement tués par les milices de Gbagbo. On peut déjà entrevoir le régime sanglant que va être celui de Laurent Gbagbo. Les crimes, il y en aura bien d’autres qui iront de l'assassinat politique au massacre.

Mais ce n’est pas tout. Le président de la Côte d’Ivoire va détourner des milliards à son pays. Ce pays qui a un énorme potentiel économique, c’est un des principaux exportateurs de cacao au monde, et pourtant la population Ivoirienne est très pauvre. On comprend pourquoi. Mais que faisait-il de tout cet argent? Il le dépensait pour acheter des armes pour ses milices et aussi pour son usage personnel.

Maintenant retraçons les événements des derniers jours. Tout cela commence lorsque Alasan Ouattara est élu démocratiquement par le peuple Ivoirien. Le problème, M. Gbagbo ne veut pas céder son poste, et M. Ouattara se réfugie dans un hôtel sous protection de l’ONU. La situation semble sans solution. Mais des citoyens pro-Ouattara s’arment et la guerre civile éclate. Un massacre se passe sous les yeux des soldats de l’ONU sans aucune réaction de la communauté internationale. Jusqu'à ce que les troupes françaises (Licorne) en place en Côte d’Ivoire reçoivent l’ordre d’évacuer les résidents étrangers présents sur le terrain. Puis, ces troupes auront ordre de prêter main forte à l’ONU trop mal équipée.

Maintenant M. Ouattara essaie de négocier avec M. Gbagbo. Les négociation vont-elles réussir? Selon moi oui, car il a trop peu de ressources pour se défendre, alors s’il n’accepte pas les conditions de M. Ouattara, il sera sûrement tué. Si les négociations réussissent, M. Gbagbo ne va sûrement pas rester en Côte d’Ivoire de peur de se faire assassiner.

Il y a 2 solutions qui sont envisageables. Son départ vers la Mauritanie ou son jugement pour ses nombreux crimes commis. L’avenir est très incertain pour M. Gbagbo. Mais la Côte d’Ivoire va-t-elle se sortir de cette crise humanitaire? M. Ouattara saura-t-il installer une démocratie ou sera-t-il le nouveau dictateur de la Côte d’Ivoire ?

Une Bordée de ridicule

par Isabelle Grignon-Francke

La Locandiera, pièce écrite en 1753 par Carlos Goldoni. Une 4ème et avant-dernière pièce de la saison actuelle du théâtre la Bordée haute en couleur.

Cette comédie exploite tous les sujets communs de la comédie du 18ème : écart entre riches et pauvres, romance que trop évidente et préjugés sur les dames de théâtre.

Dans un décor italien, la tenancière d’une auberge, qui s’apparente plutôt à un bordel d’éloges séduisantes, se fait offrir milles et un cadeaux de la pacotille aux bijoux de prestige de la part de gentilshommes de différents statuts. Cherchant à obtenir de ses faveurs, les 2 bourgeois voient leur petit jeu entravé par un nouvel arrivant qui n’aime pas les femmes. Les déteste. La patronne des lieux décide donc de mettre tous ses charmes au service de son seul but : le séduire, créer en lui la torture émotionnelle et le lâcher dans un néant de bouleversements. Une morale toute masculine : attention messieurs, les femmes peuvent mordre !

Des personnages grotesques, en particulier, l’un a attiré mon œil. Le fameux grassouillet qui de ses cris efféminés faisait s'esclaffer la salle. Tout comme une des comédiennes qui par son discours naïf et son ton haut et irritant faisait apparaître dans l’esprit du spectateur une phrase bien bête : « Mais quelle conne ! ». La pièce fut une série de rire contagieux. Le décor était plutôt simple pour contraster avec les caractères débordant des personnages. Un petit ruisseau entourait cette maison de chambre ce qui ajoutait tout de même une touche de créativité. Les changements de décors  lors des entre-scènes  étaient cependant originaux et aidaient à garder la fluidité de la pièce.

En somme, belle comédie, toute en légèreté mais avec un scénario plus prévisible que les romances américaines cucul actuelles. Bravo !

Soir de première : « Silence en coulisses »

par Isabelle Grignon-Francke

« Silence en coulisses » : autre qu’une phrase que les comédiens connaissent  bien démontrant l’émoi présent lors d’un spectacle, il s’agit du titre d’une pièce de théâtre qui fut jouée le 8 et 9 avril par la troupe du 2ème cycle du Petit Séminaire.

Critiquer une production : certainement pas puisque j’en fait partie. Mais pourquoi pas une analyse détaillée de cette fébrilité passagère qui hante les acteurs avant d’embarquer sur les planches.

15h30. Tous dans la salle, un enchaînement du 2e acte est l’horaire, en raison des résultats plutôt moyens de notre générale pour cette partie.  Une pratique juste avant une première est tout ce qu’il y a de plus atypique. Le stress augmente. La metteure en scène nous dicte quelques notes sur la technicité de nos mouvements pour cette courte répétition.

16h30. L’heure du souper. Tous mangent un peu….ou beaucoup. Anecdotes racontées, l’ambiance s’apaise, se détend légèrement.

17h30. Levée de rideau dans deux heures. Les maquillages et costumes doivent être appliqués et enfilés dans un délai des plus pressants. Tout le monde doit être en coulisses pour 18h30. «  Est-ce que tu me friserais les cheveux? ». « C’est qui qu’y a mon mascara? ». « Sont où mes collants? ». Quelques cellulaires sonnent : la famille souhaite « merde » aux artistes, pour porter chance.  Le miroir des loges et ses ampoules nues encadrent environ une dizaine de personnes dont les visages sont complètement poudrés et les cils enduits de noir. Le comptoir est un vrai fouillis. Les trousses de maquillage sont vides, les cosmétiques à gauche et à droite ont tous changé de propriétaires. Un garçon peine a se mettre du crayon noir tandis que les autres se pavanent dans la glace.

18h20. Merde! Tout le monde aux costumes! Vite! Parfait maintenant votre « pre-set » . Préparation des accessoires, il faut les placer du bon côté : jardin ou cour ?
  • J’ai envie de pipi…
  • Moi aussi
  • Mais y’a déjà des gens devant la porte.

Prenons un drap pour nous cacher. Ce petit train de stress se dirige à la salle de bain.

19h15. Stand-by 15 minutes. Les gens entrent dans la salle. «  Merde, il faut pas qu’ils s’assoient dans la première rangée ». « Regarde ton papa est là. ». « Où ça ?! »…

19h29. Une minutes et c’est à vous. Communication avec l’équipe technique : « Est-ce que mon micro est là ?! ». «  Y’a tu pas mal de monde ? »

19h30. Musique. Une première réplique où l’on voudrait mourir et ensuite la scène nous appartient et nous en faisons un endroit où l’on se sent bien.

Entre les actes ce sont les changements des décors et de costumes. Plusieurs panneaux à changer de place en moins de 10 minutes.
La pièce se déroule à une vitesse vertigineuse. La dernière réplique est dite c’est le salut final. L’adrénaline tombe. Enfin on respire un peu. La joie rôde et en frappe plusieurs. Embrassades avec les parents et amis. La soirée finit par un découragement sur le bordel des loges et l’inefficacité de notre démaquillant.

Intimidation : Un cas d’urgence !

par Justine Auclair

Physique, verbale, sociale, électronique, raciale, religieuse, sexuelle, envers un handicap... L’intimidation se présente à nous sous plusieurs formes, et aucune d’entre elles; frapper, se moquer, exclure d’un groupe, cyberintimider, user de propos racistes, discriminer selon le sexe, la religion ou l’handciap d’une personne, n’est mieux qu’une autre.

Nous en entendons très souvent parler, sans toutefois beaucoup s’en préoccuper... Plusieurs se disent: «Ah, ce n’est pas trop grave, ce ne sont que des enfants, ils deviendront peut-être plus intelligents, avec une meilleure conscience plus tard.» C’est un peu ce que je pensais avant ; je ne croyais pas que la méchanceté de certains enfants pouvait détruire des vies et puis pourtant, après avoir fait des recherches et consulter plusieurs sondages, j’ai réalisé que c’était totalement vrai ; l’intimidation dans le quotidien des jeunes, qu’ils incarnent une victime, celui ou celle qui fait subir l’intimidation ou bien encore les deux à la fois, demeure encrée dans leur vie.

Un enfant qui intimide apprend à contrôler et à déstabiliser l’autre par la violence et l’abus de pouvoir alors que celui qui en est victime se sent de plus en plus impuissant et piégé dans une relation abusive. Ce qui veut dire que c’est très important de s’occuper des cas d’intimidation, car ça suit un enfant toute sa vie; selon le Dr. Dan Olweus, 60% des garçons qui intimidaient leurs pairs à l’école primaire auraient un dossier criminel à l’âge de 24 ans. Avec le temps, la simple intimidation dans une cour d’école peut se transformer en comportements beaucoup plus graves, comme la délinquance, le harcèlement sexuel au travail, des abus de drogues ou d’alcool, la fréquentation de gangs de rue et la violence dans les relations amoureuses, envers les enfants ou encore les aînés.

D’un autre côté, les victimes pourraient développer des problèmes très graves en vieillissant, comme un manque d’estime de soi, des problèmes reliés aux stress, de l’anxiété social, de l’isolation… Beaucoup se rendent même jusqu’aux pensées suicidaires puis jusqu’au suicide.

J’ai écrit cet article car je trouve que finalement, l’intimidation est un des pires actes dont une personne peut être victime ; il faut absolument le dénoncer. J’ai trouvé quelques statistiques, et ça m’a complètement troublée. J’espère qu’elles vous toucheront aussi :

  • un tiers et trois quart des élèves ont été mêlés à des actes d’intimidation.
  • 160000 élèves s’absentent de l’école chaque jour aux États-Unis à cause d’actes d’intimidation.
  • 80% des actes d’intimidation en milieu scolaire ne sont jamais signalés.
  • Entre 1980 et 1997, le taux de suicide chez les 10 à 14 ans aux États-Unis a augmenté de 109%.
  • Selon une étude récente réalisée par la Parent Health Connection de la région de York, en Ontario, il y a 60% des élèves qui vont dans les sites de clavardage et utilisent la messagerie instantanée. De ce pourcentage, 25% ont affirmé avoir reçu des messages d’intimidation, 16% ont admis avoir envoyé des messages de menaces, 14% ont reçu des menaces par Internet et 44% ont réservé une adresse de courriel sans le consentement de leurs parents.
  • L’élève typique, dans une école secondaire, entend des insultes contre les personnes homosexuelles en moyenne 25 fois par jour.
  • Environ 30% des jeunes qui se suicident sont gais ou lesbiennes.
Source des statistiques :

Papa

par Marie-Soleil Chevanel

Une fille par laquelle un homme devient un papa, a si c’est dans une famille heureuse, un statut privilégié. Elle tisse des liens étroits ;  elle est la «fille à papa». Jeune, son papa est son modèle, son héros. Il semble plus fort que tous les autres individus sur la Terre. Lorsqu’il raconte son histoire, elle a l’impression qu’il a vécu à l’âge de pierre ; il semble tout savoir ! En fait, il semble parfait ;  mais qu’en est-il vraiment ?  On peut répertorier les papas selon différents profils :  Nous avons tout d’abord le sportif. «Attachez vos tuques, on part en expédition demain matin. « N’oubliez pas d’apporter vos «runnings» car on revient à la course.» C’est le genre de père super actif (et même peut-être trop). Les filles dans tous ça, et bien on suit notre cher papounet, qui gagnera sûrement la bannière du père le plus actif.  Un deuxième profil ; le père «théâtral». « Mais, ma chère princesse, ton prince viendra te chercher avec son cheval blanc. Il sera aussi beau que les premières fleurs du printemps ». Imaginatif ; beaucoup ! C’est sur que pour les poèmes, nous savons où trouver notre inspiration !  Psychologue ;  non ce n'est pas juste une profession.  Certains papa sont mêmes des psychologues sans le savoir : "Tu vis une dure peine d’amour ma chérie. Il existe différente étapes pour parvenir à la vaincre. Tout d’abord nous avons...».  Ce «dad» là,  vous sera bien utile pour vos cours de psychologie au cégep!  "Pet pis répète sont dans un bateau, pet y saute, qui qui reste "? Celui là, il fera tout pour vous faire rire. On peut le qualifier d’humoriste. Gare à votre dignité lorsque vous inviterez vos amies ou votre copain à souper, les anecdotes seront la table d'hôte.  "Mamaaaan! T'as tu vu mon scooter, il n’est pas dans le garage. - Ton père vient de partir avec !" Celui là, il se croit jeune, malgré son âge avancé. L’avantage c’est que vous trouverez un compagnon pour toutes vos activités d'adolescents,  mais un petit conseil, apporter un peu d'antiphlogistine, au cas où vous auriez à débloquer son dos.  Le dernier portrait: protecteur-directeur. Celui là on le reconnaît comme ceci, essayez: dites lui que vous venez d'obtenir une mauvaise note. Il vous chicanera sûrement. Commencez à pleurer et expliquer lui combien vous êtes honteuse. S'il annule votre punition en vous donnant un gros câlin et pleins de bisou, en bien ça en est un.  Bref nous avons tous des pères différents. Mais au bout du compte, on les aime tous autant!

La tête haute

par Paul Fontaine

Le hockey, à certains égards et selon tout un chacun, représente une émission de télé niaiseuse, un sport quelconque, une fierté nationale ou une passion. Une saison de hockey se compose de matchs entre chaque équipe. Puis, à la fin, viennent les séries.

Cette année, j’y ai participé. Il faut le dire, en première ronde, on ne sait jamais ce qu’il peut arriver. C’est donc après quatre écrasantes victoires que l’équipe dont je fais parti se rend en finale. Eh oui, vous avez bien lu, finale. Sur une quinzaine d’équipes, il n’en restait plus que deux, la meilleure en saison régulière, 1 défaite et 1 nulle, le reste étant des victoires, et puis nous, 17 victoires, 6 défaites et 1 nulle, 5e au rang. Nous avions battu deux équipes plus fortes statistiquement que nous.

La partie est due pour 7h30. La fébrilité est à son comble dans la chambre. À tel point que plusieurs joueurs sont passés à l’urinoir plus d’une fois. Plus que 15 minutes avant la partie, le coach entre et parle un peu. Pas besoin de nous ‘‘crinqué’’, on l’ai déjà au max.

7h30 sonne, présentation officielle de chaque joueur. Et voilà que le coup de sifflet retentit pour la première fois. 1ère période, aucuns buts. À la 2ième, on mène 2-0. 3ième, ça sent la prolongation, 2-2. Et voilà que la  victoire nous échappe en temps supplémentaire.

Je n’ai jamais vu tant de déception et de peine. Pour tous les joueurs de l’équipe, le hockey est une passion. On avait tous envie de pleurer, mais l’orgueil est fort. La remise des bannières et des médailles se fait tête basse, et la poignée de main aussi.

Dans la chambre, personne ne parlait, trop abattu. L’entraineur nous dit une chose : « Sortez la tête haute, vous vous êtes rendu en finale. Sortez la tête haute. » Il nous félicite ensuite chacun, un à tour de rôle.

Puis, lorsqu’on a sorti de la chambre, trainant derrière nous une odeur rance, on regardait le monde dans les yeux, fiers de nous.

Le voile intégral

par Paul Fontaine

Une loi française adoptée le 11 octobre 2011 et mise en vigueur le lundi 11 avril 2011, 6 mois plus tard, stipule que la dissimulation du visage avec un voile, un casque ou une cagoule est interdit dans les espaces publics. Ces lieux sont donc les rues, les jardins publics, les gares ou les commerces. 
Si les policiers ne réussissent à faire ôter l’objet dissimulant le visage d’une personne, une amende de 150 euros et/ou stage de citoyenneté sera donné à la personne concernée. 
Je trouve que cette loi a du sens pour deux aspects, sécurité et accommodation. 
Pourquoi sécurité? Imaginez si quelqu’un entre dans un commerce ou se promène à l’extérieur avec le visage camouflé, pourriez-vous vous demander s’il n’est pas armé ou s’il n’est pas dangereux? 
De plus, le principe d’immigration est simple : tu viens t’installer dans un pays et tu te conformes aux lois et règles qui régissent ce pays. Ce n’est pas tes hôtes qui doivent s’habituer à toi, c’est toi qui te doit de t’accommoder à eux. 
Les valeurs des pays occidentaux ne concordent pas toujours avec celles des pays arabes. Alors, lorsqu’une femme se cache derrière sa burqa, son niqab ou son tchadri, sous pretexte relligieux, ce n’est pas dans la mentalité occidentale. Ici, en occident, la religion n’a pas affaire dans le gouvernement et l’État. La femme est égale à l’homme et elle n’a pas à se cacher en public. Moi, lorsque je marche sur le trottoir et que je croise quelqu’un, je veux savoir à quoi elle ressemble d’un coup d’oeil. 
Pour ces raisons, j’appuie fortement cette loi que la France a adoptée, et j’espère que nous aussi, au Canada, alors que nous accueillons des milliers d’arabes qui ne s’accommodent pas à nous, nous ayons une loi semblable.

Immersion d’anglais

par Paul Fontaine
 
Plutôt cette semaine, le gouvernement Charest a annoncé que d’ici cinq ans, toutes les écoles primaires feront l’immersion à la langue anglaise aux élèves de sixième année de février à juin.  Cela veut dire que de septembre à janvier sera concentré toute la matière vue en une année.
Comme idée, c’est excellent.  Même si les Québécois sont francophones et fiers de l’être, nous nous devons tout de même de parler anglais.  Sinon, que feront les générations futures sur le marché du travail.
Toutefois, la réalité en est toute différente.  Il y a des élèves qui ont déjà de la misère avec le programme normal.  Que feront-ils dans un programme deux fois concentré juste avant l’entrée au secondaire.  Il ne faut pas non plus oublier les examens de fin d’année du Ministère de l’Éducation, du Sport et des Loisirs (MELS).
De plus, ce ne sont tous les élèves qui ont un soutien parental à la maison.  Dans les milieux défavorisés, nombreux d’entre eux sont laissés à eux-mêmes.  Non seulement ils déforment un peu la langue française, mais ils feront de même pour l’anglais.  Que l’on fasse en premier de bons francophones, avant de faire de mauvais bilingues.
Ce sont quelques problèmes auxquels il faut penser avant d’agir.

Propagande

par Marie-Soleil Chevanel

De nos jours, qui n’a pas Facebook, Twitter ou MySpace?  Peu de gens. Un jeune adolescent d’aujourd’hui peut affirmer que sa grand-mère, sa tante, son cousin et sa sœur de 8 ans ont Facebook. N’est-ce pas exagéré? Pourquoi tout le monde utilise les réseaux sociaux.? C’est si important, de divulguer de l’information sur notre vie privée, que tout le monde peut lire ou commenter ? À la base, quel était le but de ces réseaux? Maintenant, même les vedettes les utilisent. En voici un exemple concret:
Justin Beiber 18 :54 I now go out with Selena Gomez
Georgette Banbin  18 :55 OH MY GOD ! JUSTIN BEIBER SORT AVEC SELENA GOMEZ!
Eduardo Banbin 19:01 Eille la sœur, arrête donc de capoter sur une fille.
Jeanne “bieber” Lapointe 19:01 Pis toi? T’es pas mieux placé le Banbin. Justin Beiber c’est l’amour de ma vie!!! Alors que personne de l’insulte ! <3<3<3<3

Ça en est trop selon moi. Facebook n’as pas été crée dans le but d’être utilisé comme plusieurs journals intimes électroniques.

On peut comparer les réseaux sociaux à de gros babillards qui seraient installés à l’entrée de l’école ou à la réception du bureau, où tout le monde peut se «bitcher» librement, et mettre des photos compromettantes à la réputation de quelqu’un ou même à leur propre réputation. Vers où cela va nous mener? Vers un monde sans intimité?

Je n’ai rien contre leur utilisation, si elle faite «proprement» ;  mettre des photos pour se remémorer de bons moments, pour envoyer des messages, pour prendre des nouvelles, pour souhaiter joyeux anniversaire .... Si au contraire, l’intention est seulement pour que vos amis/contacts aient pitié de vous, ou que vous ne souhaitiez qu’exprimer vos sentiments contradictoires, ce n’est pas la place. Vaut mieux aller prendre une bonne bouffer d’air, aller s’entraîner ou même écrire papier que de se plaindre à tout le monde de votre mécontentement.

Un autre des désavantages qu’on oublie souvent en s’inscrivant sur ces réseaux, c’est que les autres peuvent nuire à notre réputation ; ils peuvent faire de la propagande haineuse. En une photo ou en un commentaire, vlam, toute votre crédibilité est compromise.