jeudi 24 février 2011

Néo-burlesque : Le 38ème art !

par Isabelle Grignon-Francke


Extravagant, farfelu, coloré et scéniquement grandiose.
Provoquant, dégradant et sexuel
Voici le néo-burlesque.

Ce style de spectacles inspiré des cabarets français se popularisa il y a de cela bien des années, à la création du fameux Moulin rouge de Paris. D’autres spectacles furent également populaires tels « Le Chat Noir » et « Les Folies Bergères ». Mêlant le cirque à des numéros de danse osés, les représentations étaient qualifiées de girlie shows. C’était le burlesque à son état pur. À son apogée dans les années 1940-50, le burlesque est modifié et devient un style nouveau genre, d’où le « néo ».
Le New Burlesque sera le 2e souffle de cet art mal connu et surtout, mal perçu. En 1990 des troupes d’artistes se forment principalement aux États-Unis

La vision de certains dans tout cela? Une prostituée motivée par l’appât du gain se trémousse publiquement en petite tenue, sur des scènes que l’on souille de vulgarités. N’est-ce pas sévère à l’égard de chanteuses qui même à la suite de danses intenses ne sont pas essoufflées? Envers un type d’art méconnu qui, par sa simple apparence, repousse les esprits les plus étroits. Oui, cette fille n’est pas du genre que l’on présente à sa mère, et sa tenue contrevient aux mœurs les plus libérales. Mais est-ce que le costume change quelque chose à la performance. Quelqu’un n’a-t-il pas dit un jour que l’habit ne fait pas le moine ?. Le fait est que les cabarets ne sont pas des bars de danseuses, qu’une performance, qu’importe le glamour, les bijoux, les plumes et les décors, reste artistique.
Un peu d’ouverture !. La difficulté de monter ces numéros est considérable. Autant savoir l’apprécier, où se bander les yeux à jamais et faire comme si personne n’existait et que nos corps n’étaient que des planches de bois. Désolée, nous avons tous des fesses.

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