lundi 14 mars 2011

Bilan de la situation japonaise

par Chloé Durette

Mercredi, un séisme d’une magnitude de 7.3 s’était produit au nord-est des côtes japonaises. On a ressenti des secousses jusqu’à Tokyo, 400 km plus loin. Heureusement il n’y avait eu ni dégâts ni victimes. Mais deux jours plus tard, le Japon est plus malchanceux.

Vendredi 11 mars 2011 un autre séisme frappe, cette fois-ci sur la côte est. Il est plus violent, d’une magnitude de 8.9. Et celui-là fait beaucoup plus de dommages.

Un tsunami s’est formé et a été dévastateur. Il a pénétré jusqu’à 5 km à l’intérieur des terres, submergeant des villes entières et détruisant véhicules et maisons.

Un bilan officiel récent faisait état de 688 morts, 642 blessés et 1570 disparus. Mais certains estimeraient le nombre de morts à plus de 10,000 et le nombre de disparus continue d’augmenter. En ce moment même, 5.6 millions d’habitations seraient privées d’électricité et plus d’un million seraient sans eau potable.

En plus de tout cela, le monde entier panique dans la crainte d’une nouvelle crise nucléaire.

En effet, samedi une explosion s’est produite dans le réacteur no 1 de a centrale nucléaire Fukushima 1. Tous les habitants dans un rayon de 20 km ont dû être évacués d’urgence, et ne pourront probablement pas réintégrer leur domicile avant un bon moment. Non seulement le taux de radioactivité de l’air serait beaucoup trop élevé, mais le système de refroidissement du réacteur no 3 serait en panne, ce qui pourrait causer une autre explosion.

Tout cela cause une méfiance chez les citoyens du monde entier envers le nucléaire et certains pays sont en train de revoir leur politique vis-à-vis cette source d’énergie.

Et ce n’est pas fini! Aujourd’hui, dimanche, la terre n’a pas encore arrêté de trembler et les experts prédisent 70% de chance qu’une réplique de magnitude d’au moins 7 se produise dans les trois prochains jours.

Et je ne parle même pas des conséquences sur l’économie mondiale.

Cette catastrophe, que le Premier Ministre du Japon qualifie de « plus grande crise depuis la Seconde Guerre mondiale », aura sans aucun doute un grand impact sur le pays, mais seul le temps nous dira si les Japonais s’en remettront.

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