lundi 21 février 2011

Attention : risque d’inondation… de larmes

par Élizabeth Paradis


Je n’ai jamais autant pleuré de ma vie, même pas à la mort de mon chat. C’est dire, j’adorais ce chat. À mi-chemin entre le chant de la baleine et l’interprète d’opéra, mes sanglots ont ébranlé jusqu’aux fondations de la maison. Et tout ça pour un film.


Oubliez Titanic, lors de vos moments de déprime et ruptures amoureuses, c’est le moment de s’attaquer - muni de mouchoirs et du traditionnel pot de Ben & Jerry - à une autre histoire tragique: Never Let Me Go (Auprès de moi toujours). On fait tout de suite l’erreur fatale, on croit que c’est une autre de ces pseudo-histoires pleines de pseudo-actrices (Miley Cyrus, Amanda Seyfriend, pour ne nommer que les pires) capables seulement de pleurer en s’empiffrant de crème glacée - ce qui est après tout, le travail du public!


Never Let Me Go, l’histoire tragique de trois enfants élevés dans un pensionnat coupé du monde et qui ont un destin plus que particulier... On y rencontre Kathy, la jeune fille modèle et créative, sa meilleure amie Ruth, et l’amour de sa vie, Tommy, un garçon maladroit, simple et colérique. On les voit grandir ensembles, tous trois liés par un destin horrible – révélé au cours du film, je ne veux pas gâcher le punch!


Vous avez été prévenu: ne regardez pas ce film si vous êtes d’une humeur joyeuse ou si vous êtes dépressif, au bord du suicide, la lame déjà sur le poignet. Ce film est excellent si vous avez deux heures à consacrer à la mélancolie. Excellente tension dramatique, le jeu n’est pas exagéré, on n’est jamais sûr de ce qui va se passer et on s’attache aux personnages. Seul désagrément de Never Let Me Go? Soyez sûrs de prévenir les voisins avant de vous embarquer dans le long métrage. Les pleurs de baleines égorgées risquent de les inquiéter…

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