jeudi 24 février 2011

Visite au Musée

Par Chloé Durette

J’adore les musées.
C’est un fait. J’en ai visité plusieurs, sur toutes sortes de sujets, et certains sont gravés dans ma mémoire à tout jamais. Mais de tous ceux que j’ai visités, mon préféré restera toujours le Musée de la Civilisation.
À ma plus grande tristesse, je n’avais pas eu l’occasion d’y aller depuis quelques années. J’ai donc décidé de remédier à ce problème cet après-midi.
Préférant ne pas perdre de temps dans les expositions permanentes, maintes fois visitées, je me suis concentrée sur quatre expositions : Dieu(x), mode d’emploi (sur, vous l’avez deviné, les différentes religions), Aqua (sur l’eau), Nourrir son monde (sur les habitudes alimentaires mondiales) et enfin RIFF : Quand l’Afrique fait vibrer les Amériques (sur l’influence de la musique africaine).
J’aurais pu faire un article complet sur chacun d’entre eux, mais finalement, j’ai choisi de critiquer le quatrième, RIFF.
Le Musée fournit gratuitement un des deux accessoires indispensables pour apprécier cette exposition : un audioguide, une petite machine qui, en fonction de l’endroit où vous vous trouvez, vous permet d’écouter musique et entrevues. Quand au deuxième accessoire, c’est simplement l’amour de la musique.
Maintenant que vous êtes en possession de ces deux choses, vous êtes fin prêts à entrer dans un nouveau monde.
L’exposition commence de façon prévisible, soit par une vitrine pleine d’instruments africains et un écran montrant une danse traditionnelle. Et puis, la musique commence avec trois écrans montrant ce qu’est un riff, et les similarités entre un riff africain, une mélodie jazz et une autre rock. À partir de là, les choses ne font que s’améliorer.
En consultant la ligne du temps disponible, on se rend compte que pratiquement tous les genres musicaux s’inspirent du jazz ou du rock. Et ceux-ci sont tous les deux dérivés de la musique que les esclaves noirs américains avaient importée d’Afrique. C’est suivi par des extraits d’entrevues et de concerts qu’on peut suivre confortablement assis.
Tout cela est fascinant, mais ma partie favorite de l’exposition est le hall des célébrités. Une vingtaine de portraits sont accrochés vers la fin, des images de musiciens légendaires, les pères de la musique moderne. Tous les plus grands y sont, de Louis Armstrong à Miles Davis, en passant par Jimi Hendrix et Michael Jackson. Plantez-vous devant eux et vous entendrez un de leur succès, certains que j’avais entendus des milliers de fois sans jamais en connaître l’auteur.
Plus impressionnant encore est le fait qu’à côté des portraits se trouvent dans des vitrines un instrument de musique ou un vêtement ayant appartenu à l’artiste. Je dois confier que contempler le blouson d’Elvis Presley était plutôt surréaliste.
C’est avec regret que j’ai dû quitter l’exposition, et je vous conseille de vous dépêcher d’y aller, car elle ferme en mars prochain.

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